Le long du rio Uruguay, de Paysandu à Colonia

Après avoir franchi le pont international entre Colon et Paysandu je suis accueuillit par Inès à paysandu, une couchsurfeuse chez qui je vais être loger pour 2-3 jours en compagnie d’un autre fançais.

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Le pont international José Artigas

Paysandu est la 4ème ville d’uruguay avec seulement 80.000 habitants! Et oui, l’uruguay est un petit pays avec seulement 3 millions d’habitants dont la moitié à Montevideo la capitale. Ce qui fait que les villes vous paraissent toutes petites et entre les villes ben c’est juste la campagne! Mais le paysage reste vraiment joli et en particulier au bord des fleuves et de la côte, c’est donc la route que j’ai décidé de suivre jusqu’à la frontière avec le brésil! Ce qui fait le charme de l’argentine et qui m’a tout de suite fasciné c’est la plénitude et la tranquilité qui y règne! Les habitants se complaisent dans une léthargie si attirante surtout pour un occidentale, tout ici parait si tranquille, si calme qu’on se demande quand est ce que les gens se réveillent! J’adore voir les gens sur le trottoir assis sur leurs chaises boire leur maté, discuter entre eux tout tranquillement. C’est si plaisant de sentir cette sérénité ambiante et en particulier dans les petits village, j’ai pu laisser tout mon campement sans craindre un instant un vol, c’est si agréable que l’on perd très facilement la notion du temps et de la date!!

Donc me voilà débarquer à paysandu, une ville qui a son bien sûr sa place principale avec sa basilique en face ainsi que son bord de Rio où les argentins adorent aller se balader en buvant leurs maté et discuter avec  les connaissances!

J’en profite aussi pour réparer ma tente qui a un peu morfler de quelques rafales de vents puis décollage par la ruta 24 direction le sud, le relief est toujours un peu vallonné mais sans problème pour fify la bicy qui roule à vive allure à travers la campagne uruguayenne! Les routes ici sont vraiment superbe, peu de trafic, une belle chaussée pour le vélo et pas de nid de poules! On sent tout de suite une certaines différences avec l’argentine qui se confirmera le long de mon séjour ici. Car l’uruguay est l’un voir le pays le plus cher d’amérique du sud, le niveau de vie est bien supérieur et les prix peuvent vite flamber dù surtout au fait que beaucoup de riches latinos ont élus domicile ici en particulier sur la côte entre Montevideo et Priapolis malheureusement pour une bonne partie de la population qui ont du mal à suivre les prix! Le salaire minimum ici est de 400€ par mois or le coût de la vie reste bien plus cher en générale.

Donc sur cette belle route d’asphalte bordés de palmiers et de champs cette fois de bois, et oui la région est spécialisée pour la fabrication de papiers et de cellulose, je n’arrête pas de voir des camions remplis de tronc d’arbres et de champs plein de tronc ou d’arbres bien rectiligne planté pour l’industrie.

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Papier, papier!!!

J’arrive alors sur Nuevo Berlin, petit village de 2000 habitants qui a été fondé par deux frères allemands le 16 mars 1875 où plane la tranquillité! D’ailleurs le slogan du village est : « Si la tranquillité est ton aspiration, ici est la solution ». Coup de pôt pour moi j’arrive le soir de la fête du village, je vais enfin pouvoir faire un peu la fête avec les gens du coin car bon faut bien avouer que pour le moment c’est pas trop des fêtards les latinos!! (Ah vous me manquer les bretons!) Le lendemain malgré une belle gueule de bois et quelques petits trous noirs de fin de soirée je me lève de bonne heure pour aller choper une barque  et aller me balader sur le rio uruguay et en particulier aller voir le Parque national Esteros de Farrapos e islas del rio Uruguay, plus d’info ici.

Puis retour au village pour me reposer et visiter un peu le coin, parler avec les habitants du coin, départ ensuite pour rejoindre la ville de Mercedes. Quelques photos de Nuevo Berlin :

 Je reprends donc la route pour me diriger vers la ville de Mercedes, sur la route c’est campagne et camion remplit de tronc car on s’approche de la ville de fray bentos. Une ville ayant un gros complexe industriel pour le papier et qui est inscrit au patrimoine de l’humanité par contre pour moi c’est niet! Allez voir des grosses usines je vois pas du tout l’intérêt! Donc je trace directement vers Mercedes, encore une fois me voilà arriver dans une petite ville de 50.000 habitants capitale de la région de soriano où l’on trouve un petit centre ville tranquille et bien sur la rambla qui longe encore le rio negro! Cette fois je suis accueillit dans la famille de Marco un vétérinaire de la ville et je passe ainsi 3-4 jours avec sa famille. Quelques photos de la route et de la ville (désolé peu de photos car problème avec la go pro!):

On trouve dans la ville de Mercedes un petit musée d’art sympathique et n’hésitez pas à vous balader dans les rues autour vous trouverez des maisons avec une architecture qui fait rappeler les constructions de Gaudi car l’ancien propriétaire était espagnol et fan de Gaudi!!

Depuis Mercedes je reprend le vélo cette fois pour rejoindre un petit village : Villa Soriano à environ 30 km de Mercedes, ce village d’environ 1500 habitants est historiquement le tout premier village européen qui a été fondé en Uruguay en 1624 d’où le slogan du village : « Aqui naci la patri »! On trouve encore un ponton et tout un bord de fleuve vraiment sympa pour se balader, les gens sont aussi très accueillant d’ailleurs c’est une habitude récurrente en en Amérique du sud pour le moment et ce que j’adore ici!

Quelques photos du coin de villa Soriano :

Après Villa Soriano je reprend le vélo cette fois en direction de Dolores, seconde ville de la région avec 15.000 habitants pour être accueillit chez federico un artiste du coin! Cette ville recèle un petit trésor de rambla et une petite péninsule magnifique pour se balader. Quelques photos de la ville :

Apres dolores je reprend le vélo pour me diriger vers la plage d´agraciada á environ 40km de Dolores, cette plage offre un superbe panorama sur le rio uruguay avec de trés beaux coucher de soleil. De plus, l´endroit met a disposition une zone camping gratuite avec robinet, électricité, table et asado bref top nickel!!

Je reprend le vélo pour me diriger toujours vers le sud en passant par la ville de nueva palmira qui est une grosse station balnéaire et le 2e port du rio del plata apres celui de Montevideo je continue encore la route pour rejoindre un tout petit village prés de Carmélo, le Balneario Zagarzazu! Alors oui c´est clair ca fait pas du tout Uruguay le nom!! En fait c´est le nom d´un riche propriétaire qui a acheté une grosse partie des terrains et en a fait des lots pour créer le village de 100 habitants environs!! On trouve cependant un petit shop et un hotel 4étoile où j´ai été squatter la piscine!!

De la, je repars vers Carmélo a environ 30km, je fais alors la connaissance de Sergio un jeune gars du coin qui vivait dans la rue avant et qui me vient en aide direct pour trouver une banque, il me propose ensuite de venir dormir dans la maison de son öncle¨ alvaro qui est en fait son ancien éducateur mais ayant une grande maison il le loge maintenant, alvaro est maintenant le coordinateur du ciné club de la ville! Je décide alors de rester 2-3 jours avec ses types en or. J´en profite pour visiter un peu la ville qui a été ya 200 ans par Artigas le libérateur du pays! On trouve pas mal de street art dans la vile (Voir la partie Art), une petite rambla ainsi qu´un pont assez unique a basculement horizontale á la main! En tout cas, l´accueil de Sergio et Alvaro a été pour moi vraiment mémorable!

J´apprend aussi qu´il est coutume ici de faire de la musique le dimanche dans la rue avec des instruments typique d´afrique! Cela vient des anciens esclaves qui travaillait en uruguay dans les ports et les plantations. Aprés Carmelo je prend le vélo pour rejoindre enfin colonia del sacramento! Plus dínfo sur l´article de Colonia.

3 commentaires sur « Le long du rio Uruguay, de Paysandu à Colonia »

  1. Quel beau petit journal! Ça c’est un voyage enrichissant. Que de découverte. Tu nous fait un peu rêver en attendant le beau temps. Bravo pr tout ça! Bisouille. Alice

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